Une table ronde sur les dimensions de genre de la corruption en Côte d'Ivoire.

  
  
13 / 10 / 2021
Le Ministère de la Promotion de la Bonne Gouvernance, du Renforcement des Capacités et
de la Lutte contre la Corruption (MPBGRCLC) a ouvert le mercredi 13 Octobre 2021, une
table ronde sur les dimensions de genre de la corruption en matière de lutte contre la
corruption. Cet atelier qui se tient sur deux jours à l’hôtel Ivotel, au Plateau est organisé en
collaboration avec l’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime (ONUDC), le
Ministère de la Femme, de la Famille et de l'enfant et financé par le Ministère Allemand de la
Coopération.
L'objectif est d'identifier les leviers nécessaires à la prise en compte du genre dans la lutte
contre la corruption. Ces deux jours de réflexions consisteront à présenter, réfléchir et
discuter les résultats de l'étude conduite sur le genre et la corruption en Côte d'Ivoire.
Présenter et discuter le travail mené par l'ONUDC au niveau global sur le genre et la
corruption, y compris les conclusions du rapport dédié intitulé < dimensions de genre de la corruption >>.
L'atelier entend surtout réfléchir et discuter de la manière dont le genre et la corruption
interagissent et se manifestent au niveau national dont une étude lancée est en cours afin de
recueillir des données concrètes sur son impact réel.
Réunissant plus de 25 participants en présentiel et des intervenants internationaux par visio-
conférence, il permettra de s'accorder sur des recommandations et une feuille de route
provisoire.
A l’ouverture des travaux, le Directeur de Cabinet du MPBGRCLC, Amadou KONE,
représentant le Ministre de la Promotion de la Bonne Gouvernance, du Renforcement des
Capacités et de la Lutte contre la Corruption, a fait remarquer que cet atelier vient à point
nommé, car la compréhension des liens entre le genre et la corruption, y compris les façons
dont elle peut affecter différemment les femmes et les hommes, est importante dans la lutte
contre ce fléau avant de souligner que bien qu'il n'existe pas à ce jour, de données
statistiques en Côte d'Ivoire sur la corrélation Genre et Corruption, de nombreux travaux ont
montré que le règlement de la question des inégalités entre hommes et femmes dans
l'administration publique réduirait considérablement le niveau de corruption dans nos États.
C'est dans cet élan, souligne-t-il, et après avoir observé l'excellent travail abattu auprès des
pays frères comme le Maroc, le Ghana et l'Éthiopie par l'ONUDC, dans le cadre du projet
<>, et à la lumière d'une autre étude
sur le genre et la corruption au Burkina Faso, conduite en 2013 par le Réseau National de
Lutte Anti-Corruption (REN-LAC) qui a été présentée à l'ONUDC, que la Côte d'Ivoire, à
travers le Ministère de la Promotion de la Bonne Gouvernance, du Renforcement des
Capacités et de la Lutte contre la Corruption a manifesté son intérêt auprès de l'ONUDC afin
d'examiner la manière dont le genre et la corruption interagissent et se manifestent au
niveau national à travers une table ronde en vue de la prise en compte du genre dans les
politiques de corruption.

Durant ces deux jours de travaux, les participants plancheront sur plusieurs sessions portant
notamment sur la publication du rapport de l'ONUDC < dimensions de genre de la corruption>>, animée par Suhaas Ema, de l’ONUDC.

La seconde session portera sur l'«historique et les résultats de l'enquête préliminaire sur le
genre et la corruption en Côte d'Ivoire», par Mme Francine Aka-Anghui, consultante de
l’ONUDC.
La troisième session qui mettra fin à la première journée sera animée par l'Observatoire
National de l'Équité et du Genre, porte sur «les dimensions du genre en Côte d'Ivoire».
Pour ce qui concerne la deuxième journée de l'atelier, la session quatre sera un «dossier
thématique sur le genre et la corruption au Myanmar», animée par visio-conférence par
Marie-Laure Cauchois.
La session cinq est également un «dossier thématique sur le genre et la corruption au
Burkina Faso», animée par le Réseau National de Lutte Anti-Corruption (REN-LAC)
La session six sera des «réflexions et discussions sur les résultats des études sur le genre et
la corruption Côte d'Ivoire, Burkina Faso et Myanmar»
Cette étape prendra fin avec les discussions de groupes portant, entre autres, sur
«Comment avancer le travail sur ce thème en Côte d'Ivoire» ainsi que l’adoption et la
validation d’une feuille de route.

DirCom MPBGRCLC