𝐋𝐮𝐭𝐭𝐞 𝐜𝐨𝐧𝐭𝐫𝐞 𝐥𝐚 𝐜𝐨𝐫𝐫𝐮𝐩𝐭𝐢𝐨𝐧 / 𝐋𝐞𝐬 𝐝𝐢𝐦𝐞𝐧𝐬𝐢𝐨𝐧𝐬 𝐝𝐞 𝐠𝐞𝐧𝐫𝐞 𝐚𝐮 𝐜œ𝐮𝐫 𝐝’𝐮𝐧 𝐚𝐭𝐞𝐥𝐢𝐞𝐫

  
  
17 / 10 / 2023
Un atelier régional sur les dimensions de genre dans la lutte contre la corruption s’est ouvert ce mardi 17 octobre à Grand-Bassam.

Du 17 au 19 octobre, la cité balnéaire abritera cet important atelier organisé par la Plateforme Régionale pour l'Accélération de l'Application de la Convention des Nations Unies contre la corruption en Afrique de l’Ouest et au Sahel et l'Office des Nations Unies contre le Drogue et le crime (ONUDC).

Première plateforme à majorité francophone et première à avoir inclut la dimension du genre dans la lutte contre la corruption comme priorité, cette plateforme est une initiative régionale permettant aux 06 pays membres que sont le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire, la Mauritanie, le Niger, le Sénégal et le Tchad, de mettre en œuvre les recommandations issues de la convention.

Elle permet également une entraide mutuelle entre ces pays, pour relever les défis communs dans les domaines de la lutte contre la corruption et la bonne gouvernance. Les participants venus des 06 pays membres de la plateforme s'attèleront à trouver les réponses idoines afin de répondre aux dimensions de genre de la corruption.

En sa qualité de Président de la Haute Autorité pour la Bonne Gouvernance (HABG), Monsieur Epiphane Ballo ZORO, a pris part à l’ouverture de cette importante session régionale axée sur la dimension du genre dans la lutte contre la corruption.

Il a rappelé que la corruption est une problématique mondiale, qui ne cesse de préoccuper les Etats avec ses multiples conséquences économiques, sociales, politiques, etc. Ainsi, dans le cadre de l’accélération de l’application de la Convention des Nations Unies contre la corruption, l’ONUDC a créé huit (8) plateformes qui permettent la mise en œuvre de la convention pour lutter efficacement contre la corruption.

La plateforme pour l'Afrique de l'Ouest et le Sahel, la sixième créée s’est réunie en novembre 2022 à Dakar pour le choix des thématiques suivantes, les enquêtes financières et le renforcement des services d’enquêtes et de poursuites ; le recouvrement des avoirs ; la protection des lanceurs d’alerte et des personnes qui communiquent des informations et le renforcement des systèmes d’intégrité.

La corruption étant un fléau qui affecte aussi bien les hommes que les femmes, elle impacte beaucoup plus la gent féminine qui est confrontée à de multiples formes de corruption. D’où la tenue de cet atelier dont l’objectif est de permettre aux pays membres de la plateforme d'échanger leurs expériences, mais également de voir comment intégrer la dimension genre dans les politiques et programmes de lutte contre la corruption.

Tout ceci dans l’optique de créer un environnement plus équitable et inclusif, mais aussi de mettre en place des mesures spécifiques pour renforcer la participation des femmes à la prise de décision, accroître leur accès à l'information, renforcer l'intégrité et la transparence des institutions publiques et enfin, promouvoir l'éducation et la sensibilisation aux droits des femmes. Pour clore son propos,
Le Président Epiphane Ballo ZORO a invité les uns et les autres à développer des stratégies efficaces et durables qui intègreront pleinement la dimension genre.

Prenant la parole, Cheikh TOURE, chef du Bureau National de l’ONUDC en Côte d’Ivoire, a fait savoir que la lutte contre la corruption est essentielle pour réduire la pauvreté et créer un avenir meilleur pour les générations futures. Pour sa part, cet atelier permettra aux pays membres d’échanger sur la thématique tout en mettant en avant le genre.

Représentant le Coordonnateur Résident du Système des Nations Unies en Côte d’Ivoire à cette rencontre, Monsieur El Kébir Mdarhri ALAOUI, a rappelé l’importance qu’accorde l’agenda 2030 à la bonne gouvernance. Il a réitéré l’engagement des Nations Unies à accompagner la Côte d’Ivoire ainsi que les autres pays membres dans la lutte contre la corruption et l’instauration de la bonne gouvernance.

Quant à Laurent BONNEAU, Conseiller de coopération et d’action culturelle de l’ambassade de France en Côte d’Ivoire, cet atelier au-delà d’être un moment déterminant pour la suite de l’évolution de la plateforme, permettra de mettre en place des actions concrètes pour une mise en lumière de la dimension du genre. Il a également félicité les pays membres de la plateforme pour leur engagement dans la lutte contre la corruption.


Pour de plus amples informations, veuillez contacter Mme Miriame COULIBALY aux 27 20 23 94 30/07 07 97 25 35

Direction de la Communication et des Relations Extérieures