Lutte contre la corruption : Le Ministre Zoro Epiphane Ballo brandit le bâton

  
  
10 / 09 / 2021
Le Ministre de la Promotion de la Bonne Gouvernance, du Renforcement des Capacités et de la Lutte contre la Corruption (MPBGRCLC), Zoro Epiphane Ballo accompagné du Commissaire du Gouvernement, Ange Kessy Kouamé a rencontré ce vendredi 10 Septembre 2021 à son Cabinet, sis au Plateau, une délégation de l’Association pour les Devoirs et les Droits des Chauffeurs Côte d'Ivoire (ADDC) et de l’Union des Conducteurs Routiers de l’Afrique de l’Ouest (UCRAO), conduite par son président, François Koné ainsi que du Haut Conseil des Acteurs du Vivrier de Côte d’Ivoire, conduite par son président, Diallo Abdou Karim.
Les échanges qui ont porté sur l’intensification de la lutte contre le racket routier indexant les forces de l’ordre ont permis aux deux personnalités de tirer la sonnette d’alarme. A savoir que le racket a des effets qui se reflètent sur la vie de la nation, notamment les accidents de la circulation, la vie chère, le désordre public, le chômage, les effondrements d’immeubles, la contrebande et bien d’autres maux. Devant ce fait, poursuivent-elles, chaque acteur (Gouvernement, acteurs, société civile) doit faire sa part en vue d’endiguer le mal en dénonçant publiquement les cas de corruption et de racket.
Le Commissaire du Gouvernement a fait savoir plus de 500 dossiers instruits depuis 2011, dont 193 personnes jugées, 123 cas d’emprisonnement et 16 policiers et gendarmes actuellement en prison.
Pour sa part, le Ministre Zoro Epiphane a souligné que désormais, ce sera la tolérance zéro face aux tracasseries routières et il a apporté le soutien ferme de son département ministériel dans la lutte contre le racket menée depuis plusieurs années par le Commissaire du Gouvernement. Le Ministre a poursuivi que des rencontres régulières se poursuivront avec le Commissaire du Gouvernement pour faire le point sur la situation du racket en Côte d’Ivoire. Il a conclu que la lutte contre la corruption et le racket est un combat continu qui nécessite une vigilance accrue et une détermination sans faille qui ne doivent jamais faiblir.
Les deux personnalités ont encouragé les acteurs du transport et du vivrier à assainir leur propre milieu en mettant immédiatement fin aux faux frais de route (une forme déguisée de légalisation du racket et de la corruption) ainsi qu’au phénomène des ‘’syndicats’’ mus par l’appât du gain. Enfin, il leur a été demandé de dénoncer désormais tous les cas de corruption et de racket avérés pour que les auteurs répondent de leurs actes devant les tribunaux.


Source Sercom MPBGRCLC